L’automédication est une pratique courante dans les pays occidentaux. Certes, le fait de se soigner soi-même permet de gagner du temps lorsqu’il s’agit de soigner les petits maux comme une migraine, un rhume ou des courbatures passagères. Or, cette pratique est-elle recommandée pour les troubles sexuels ? Faisons le point sur les risques liés à l’automédication.
L’importance d’un diagnostic médical
Même si tous les maux ne nécessitent pas une consultation médicale, il est tout de même conseillé de demander au moins l’avis du pharmacien avant de démarrer un quelconque traitement sans ordonnance. L’automédication peut en effet se révéler dangereuse, car certains médicaments comme les antibiotiques, les anxiolytiques et les anti-inflammatoires sont loin d’être anodins.
À défaut d’une prescription médicale, pensez à consulter les avis sur Charles.co, une plateforme de téléconsultation spécialisée dans les troubles sexuels. Un professionnel de la santé en ligne évalue les contre-indications possibles des médicaments afin de soigner le trouble sexuel dont vous souffrez. Lorsque vous choisissez une plateforme de téléconsultation médicale, privilégiez celles qui vous livrent les médicaments à domicile, conformément à l’ordonnance préétablie par le médecin en ligne.
Les troubles érectiles : quelles sont les causes ?
Ce trouble d’ordre sexuel se traduit par une diminution de la qualité des érections. Cette pathologie qui se présente souvent à partir de la cinquantaine est liée à l’état de santé psychologique ou physique de l’individu. Une impuissance sexuelle ne lui permet pas d’avoir des relations sexuelles satisfaisantes, sans pour autant empêcher le désir, l’orgasme et l’éjaculation. Notez que les troubles de l’érection touchent plus d’un homme sur dix. Et comme il existe divers troubles de l’érection, il s’avère judicieux de demander l’avis d’un professionnel de la santé avant d’opter pour l’automédication.
Chez les quinquagénaires, les troubles de l’érection sont souvent d’origine physique. Ils surviennent notamment à la suite d’anomalies des vaisseaux sanguins chez les sujets qui souffrent d’hypertension artérielle, de cholestérol trop élevé, de diabète, etc. Le surpoids, l’obésité, l’alcoolisme, la maladie de Parkinson ou encore la sclérose en plaque sont également à l’origine des troubles érectiles.
En outre, les maladies chroniques comme l’insuffisance rénale entraînent une impuissance sexuelle. L’origine des troubles sexuels peut également être psychologique : traumatisme crânien, paraplégie, anxiété, stress, dépression. Autrement dit, seul un professionnel de la santé est habilité à prescrire le traitement adapté en fonction de la nature des problèmes.
L’éjaculation précoce : comment y remédier ?
Ce trouble sexuel se traduit par une incapacité à contrôler une éjaculation qui survient rapidement, soit une à deux minutes après la pénétration. Heureusement, vous pouvez y remédier naturellement ou par le biais d’un traitement médicamenteux.
Les solutions naturelles
Avant de recourir à l’automédication, sachez qu’il existe des solutions psychologiques pour y remédier. Cela commence notamment par la réduction de l’excitation et des tensions. Évitez les images trop existantes et le stress au quotidien. Votre objectif : faire durer le plaisir lors d’une relation sexuelle.
Comme le réflexe d’éjaculation est conditionné par la pénétration, instaurez des préliminaires. La femme sera d’autant plus réceptive et l’ambiance sera plus détendue entre les deux partenaires. En cas de doute, le port de préservatif peut vous aider à éjaculer moins rapidement. Certaines marques proposent notamment des préservatifs plus épais au niveau du gland, réduisant ainsi les sensations et les risques d’éjaculation précoce.
D’autres méthodes comme le stop and go freinent l’excitation, mais peuvent causer la frustration aussi bien chez l’homme que chez la femme. Quant au squeezing, cette technique consiste à appuyer sur le gland avec le pouce afin de retarder l’éjaculation. Il y a également la respiration sexo-corporelle qui se révèle également efficace. Il s’agit de pratiquer des exercices de respiration simples qui consistent à inspirer par la bouche. Gonflez ainsi votre ventre avant d’expirer et le vider. Cette technique implique quelques mouvements du bassin. Les fesses doivent en effet être maintenues en arrière lors de la phase d’inspiration. Le bassin sera ensuite ramené vers l’avant durant l’expiration.
Retardez l’éjaculation par des traitements médicamenteux
Pour éviter les désagréments et les éventuels effets secondaires, optez pour des médicaments disposant d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). C’est notamment le cas du Priligy dont les prises sont ponctuelles. Vous l’aurez compris, les effets de ce médicament s’éliminent assez rapidement. Ses actifs agissent surtout sur la production de sérotonine, retardant ainsi l’éjaculation.
En outre, il existe des crèmes anesthésiantes qui s’appliquent en couche fine sur la couronne du gland. Elles réduisent les sensations chez l’homme. En revanche, ce type de crème provoque généralement des irritations chez la partenaire. Quoi qu’il en soit, mieux vaut s’en tenir aux recommandations des professionnels de la santé.
Comment se déroule une téléconsultation médicale ?
Contrairement à une consultation médicale classique, la téléconsultation se déroule à distance. Le patient et le médecin ne se déplacent pas, une bonne connexion internet suffit. Encore faut-il choisir la bonne plateforme de téléconsultation. Dans un premier temps, sélectionnez les plateformes en fonction de leurs spécialités. Dans le cas d’un trouble sexuel – à lire : tout sur les TMS ! – demandez à consulter un médecin en ligne, spécialisé en sexologie.
La téléconsultation se déroule par messages écrits, par téléphone ou par visioconférence. Cette solution présente de nombreux avantages comme le gain de temps. L’attente pour obtenir un rendez-vous auprès d’un sexologue en ligne est en effet de quelques heures. Une fois la consultation effectuée, vous devez procéder au paiement. S’en suit la commande du traitement en ligne qui sera livrée chez vous.
La téléconsultation est-elle remboursée par la Sécurité sociale ?
Conformément à l’avenant 6 de la convention médicale de juin 2018, la téléconsultation médicale est remboursée par l’assurance maladie au même titre qu’une consultation en face à face. De ce fait, vous serez remboursée par la sécurité sociale à hauteur de 70% pour chaque téléconsultation réalisée dans le cadre d’un parcours de soins.
Quant aux 30% restants, ils seront à la charge de la complémentaire santé. À noter que le taux de prise en charge par la sécurité sociale peut s’avérer plus élevé pour les malades chroniques, pour les femmes enceintes et pour ceux qui bénéficient d’une protection universelle maladie. Qu’il s’agisse d’une consultation ou d’une téléconsultation, les tarifs appliqués sont à peu près similaires.